Que celui qui combat les monstres prenne garde dans sa guerre, a ne pas devenir un monstre lui même. A force de plonger trop longtemps votre regard dans l’abîme, c’est l’abîme qui entre en vous.
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[Couplet 1]
Enfant t’avais peur du noir, aujourd’hui t’as peur du vide
Tes monstres changent, ils ne cessent de te suivre
Tu les ignores, tu peux toujours te mentir
Avoir l’espoir quelque part c’est d’être en fuite
De tous tes rêves ils ne restent que des vestiges
Te penche pas trop car la vie donne le vertige
Baudelaire l’a vu fumant son houka
Maupassant l’appelait le Horla
Allan Poe l’a vu dans la rue morgue
En chacun de nous ils sont là, ils dorment
Les monstres plante, ou les monstres poudrent
Les monstres pissent, crachent la foudre
Les monstres sont fourbes, foutent le trouble
Ta vie est floue, tu peux devenir fou
[Refrain X2]
Ils sont là en toi, les-les-les monstres
Est-ce que tu les vois ? Les-les-les monstres
[Couplet 2]
Des joies éphémères, des jolis feux d’artifices
Chaque anniversaire tu fais voeux de sacrifices
Des journées entières à lutter contre le vice
Les folies passagères, les sucreries et les délices
Créent ces petits regrets que tu rajoutes à cette liste
Nos remords sont lâches quand nos péchés insistent
Tu peux les fuir comme Apollon
Ou les chercher comme Dionysos
Les monstres sont là , tapis dans l’ombre
Insidieusement, ta vision ils fausse
Les monstres plante, ou les monstres poudrent
Les monstres pissent, crachent la foudre
Les monstres sont fourbes, foutent le trouble
Ta vie est floue, tu peux devenir fou
[Refrain X4]
Ils sont là en toi, les-les les monstres
Est-ce que tu les vois ? Les-les les monstres
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Des monstres ?
J’aime bien ceux-là :
« Une momie toute molle avec une tête de mongol »… Marrant, j’en connais une aussi, mais elle a un casque et se promène rue du Cirque…
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« Parce que parfois y peut y’avoir ceux qui sont sale, très sale »… Mignon, j’en connais un aussi, mais il se promène avec une vieille en mini-jupe… quel cirque!
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